Morocco ranks 4th globally on Climate Change Performance Index

Le Maroc s'est classé 4e au niveau mondial sur l'indice de performance du changement climatique (CCPI) qui examine quatre catégories, à savoir les émissions de GES, les énergies renouvelables, l'utilisation de l'énergie et la politique climatique, sachant que les trois premières places globales sont restées vides car aucun pays n'a assez bien performé dans toutes les catégories d'indices. pour obtenir une note globale très élevée.

L'indice, établi par l'ONG allemande d'environnement et de développement Germanwatch, le réseau international d'action pour le climat et le "New Climate Institute" allemand, évalue et compare les performances de protection du climat de 63 pays et de l'Union européenne (UE) (statut CCPI 2022), qui sont ensemble responsables de plus de 90 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre (GES).

Selon l'indice, le Maroc, bien qu'il maintienne une tendance positive dans les énergies renouvelables, devrait également s'améliorer dans les autres indicateurs.
"Malgré cette évolution positive, les experts du CCPI constatent que le Maroc manque de volonté pour décentraliser les énergies renouvelables et encourager les citoyens à produire leur propre énergie renouvelable", ajoute l'indice.

Le pays d'Afrique du Nord compte sur des plans pour planter 600 000 hectares de forêt d'ici 2030. Il est également félicité pour avoir établi un cadre pour réduire les émissions et adhérer aux accords de Paris.

Les experts saluent les changements positifs que le nouveau gouvernement a entrepris pour améliorer encore la performance climatique du pays. Pourtant, ils notent que la pandémie mondiale de COVID-19, le stress hydrique et la crise géopolitique et économique induite par la guerre russo-ukrainienne sont des freins aux ambitions.

"Le Maroc doit cette position (...) à son alignement sur la trajectoire d'un réchauffement climatique inférieur à 1,5°C, conformément à l'accord de Paris sur le climat ainsi qu'aux efforts consentis dans le cadre de sa stratégie énergétique pour le développement de énergies renouvelables et propres », commente le ministère de la Transition énergétique dans un communiqué.

Les trois premières places n'étant pas remplies, le Danemark et la Suède se classent respectivement 4e et 5e. Le Chili est classé 6ème, le Maroc 7ème, l'Inde 8ème, l'Estonie 9ème et la Norvège 10ème.