Les occasions plus chères que jamais pendant la crise du coronavirus

Les occasions se sont enchéries pendant la crise du coronavirus. Malgré les premiers assouplissements, les prix restent plus élevés qu’avant la promulgation de l’état d’urgence. Les experts d’AutoScout24 s’attendent toutefois à ce que la situation se normalise à nouveau bientôt et à ce que les prix se rapprochent de ceux observés avant la crise.

Comme on le constate en jetant un coup d’œil sur AutoScout24, la principale plateforme en ligne pour véhicules de Suisse, les individus qui recherchaient un véhicule d’occasion en mars, en avril et en mai ont trouvé un nombre d’offres supérieur à la moyenne. « Cette hausse s’explique surtout par le fait que nous avions proposé à nos clients de publier des annonces couvrant l’intégralité de leur parc automobile sans surcoût. Ils ont salué cette mesure avec gratitude, si bien que plus de 187 000 véhicules faisaient l’objet d’annonces en ligne par moments », déclare Maurice Acker, National Sales Director d’AutoScout24.

Fait remarquable, les prix des occasions étaient plus élevés qu’avant la promulgation de l’état d’urgence. De la mi-mars à fin avril, le prix moyen d’une occasion faisant l’objet d’une annonce de la part d’un concessionnaire est en effet passé à CHF 28 038.–, soit une augmentation de plus de 6 %* par rapport au niveau qui prévalait avant l’état d’urgence (CHF 26 371.–). Après les premiers assouplissements de la fin du mois d’avril au début du mois de juin, ce prix moyen d’une occasion publiée sur une offre d’un concessionnaire dépassait de près de 4 %* celui d’avant l’état d’urgence (CHF 27 387.–). « Nous constatons que les prix baissent à nouveau et qu’ils se rapprochent de leur niveau habituel. Nous devons toutefois nous attendre à ce que les occasions continuent d’être quelque peu plus onéreuses qu’au même moment de l’année dernière », déclare Maurice Acker.

« Les bonnes occasions seront recherchées »
Alors que les experts estiment que le niveau de prix des occasions se stabilisera à nouveau au fil du temps, le discours de Maurice Acker concernant le marché des voitures neuves est très différent. « Comme de nombreuses usines automobiles ne produisent pas encore à 100 % de leurs capacités, moins de voitures neuves peuvent être importées et listées. Maints constructeurs ont lancé des opérations de promotion des ventes et sont confrontés à un problème de stock. » Les bonnes occasions seront donc recherchées ces prochains mois.

La pandémie de coronavirus n’a pas facilité la vie des gens qui cherchaient une voiture ou des concessionnaires ou des particuliers qui voulaient en vendre une au cours des mois écoulés. La crise a durement frappé le marché de l’automobile, tout comme de nombreux autres marchés. La nouvelle normalité s’accompagne toutefois des premiers signes d’un soulagement.

* Source des données: véhicules d’occasion, immatriculations journalières et véhicules de démonstration sur AutoScout24 évalués avant l’état d’urgence (01.01.2020-15.03.2020), pendant l’état d’urgence (16.03.2020-27.04.2020) et après les assouplissements (28.04.2020-12.06.2020).