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Cinq remèdes post-coronavirus pour une ville en pleine forme

Appeler à la distanciation sociale ou au confinement dans une ville animée comme Bruxelles, cela relève du blasphème. Quoi qu’on en dise, une ville sans contacts sociaux peut difficilement être appelée une ville. Or, notre ville de Bruxelles affiche plus que jamais son caractère social. Que ce soit en communiquant sur WhatsApp avec ses grands-parents, en prenant des e-péros avec ses amis, en organisant des réunions en ligne avec ses collègues, en cousant des masques buccaux pour ses soignants ou en faisant les courses des personnes âgées de son quartier, le Bruxellois revendique ses valeurs sociales. Notre ville aura-t-elle un autre visage après la crise du coronavirus ? Inévitablement. Cette crise présente-t-elle également des opportunités pour notre ville ? Bien entendu, mais il faudra d’abord irriguer à nouveau les organes vitaux pour que Bruxelles retrouve la pleine forme. Ci-dessous, nous dressons une liste de cinq remèdes pour que notre ville recouvre sa santé lorsque la page du coronavirus sera tournée.

1) Distanciation sociale, mais rapprochement numérique

Bien qu’il soit déjà trop tard, le concept de « distanciation sociale » étant déjà bien ancré dans notre langage, il convient de noter que le concept de « distanciation physique » est bien plus adapté à la situation que nous connaissons actuellement. Pour que ce vilain Coronavirus disparaisse une bonne fois pour toutes, nous sommes obligés de nous tenir à distance les uns des autres. Dans le passé, lorsque nous ne pouvions pas encore compter sur la technologie, on aurait été forcés de prendre cette obligation au pied de la lettre. Aujourd’hui, le numérique propose heureusement de nombreuses options pour rester socialement connectés, que ce soit avec votre famille, vos amis, vos collègues, les autorités, mais aussi avec le reste de la communauté bruxelloise. Pas besoin de dessin : les villes qui investissent dans leur infrastructure numérique restent connectées et peuvent compter sur une forte communauté sociale et économique.

2) La durabilité, toujours d’actualité après la crise ?

En raison des mesures de confinement, la qualité de l’air s’avère nettement meilleure, mais elle pourrait encore l’être davantage. Le nombre de voitures sillonnant les rues de Bruxelles a diminué de moitié en mars, mais l’impact positif a été annulé en grande partie par d’autres phénomènes, comme l’augmentation du chauffage des (vieux) bâtiments. Prenons le taureau par les cornes : transformons les promesses électorales portant sur la rénovation des logements et des bureaux bruxellois en un plan ambitieux et réalisable. Et au fait, où en sont les bornes de recharge annoncées depuis longtemps pour promouvoir l’achat de véhicules électriques ?

3) La technologie au service de la santé

Les villes asiatiques ont montré qu’elles pouvaient effectivement endiguer la propagation du virus en réalisant beaucoup de tests, en mettant les malades en quarantaine, mais aussi en utilisant la technologie, une réalité qui contraste largement avec celle des villes européennes. Grâce à la technologie, il est parfaitement possible de cartographier la propagation du virus pour éviter qu’il ne prolifère davantage. L’utilisation des données a également prouvé son utilité dans l’anticipation de nouveaux foyers éventuels. Bruxelles, qui abrite tant d’établissements de soins, d’entreprises HealthTech, d’universités et de hautes écoles, devrait mettre tout en œuvre pour développer de nouvelles technologies permettant de prévenir et d’endiguer les menaces sanitaires.

4) Une ville qui revit grâce à ses talents humains

Notre ville, à l’instar du reste du monde, est actuellement confrontée à l’un des plus redoutables défis sanitaires jamais rencontrés. Certains vont au combat. D’autres doivent trouver des solutions à des problèmes de santé et à d’autres défis sociétaux. Notre ville a donc plus que jamais besoin de personnel dans les soins santé, d’enseignants et de talents dans les entreprises technologiques. À politique inchangée, des dizaines de milliers de postes vacants ne seront pas pourvus à Bruxelles au cours des dix prochaines années. C’est en s’attaquant au problème de l’inadéquation de l’offre et de la demande sur le marché du travail bruxellois qu’on pourra relancer l’économie et donner un nouveau souffle à notre ville.

5) Une économie saine pour une ville saine

Les entrepreneurs qui ont été contraints de fermer leurs portes ou qui subissent de lourdes pertes de chiffre d’affaires ne pourront pas survivre indéfiniment. Une économie malade pourrait devenir le nouveau virus. C’est pourquoi nos entrepreneurs et leurs collaborateurs ont besoin de pouvoir visualiser de quoi sera faite la période post-coronavirus. Devons-nous tous revenir à tout prix à la situation initiale aussi vite que possible ? Pas nécessairement. Bruxelles sera différente, peu importe les règles de distanciation « sociale », « physique », je veux dire. Mais notre ville étant un être social, nous allons vouloir recommencer à nous réunir et à entreprendre de nouveaux projets.

Faisons de la relance une réussite en misant sur la digitalisation, la durabilité et la technologie médicale, tout en faisant confiance à nos talents et à nos entrepreneurs. Ensemble, avec les virologues, les économistes, les politiques, et tous les autres Bruxellois.

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