L‘agriculture biodynamique contribue à la qualité des aliments, au bien-être animal et à la durabilité écologique. En témoigne la compilation d‘études que publie ‹ Living Farms ›, magazine de la section d‘agriculture du Goetheanum.
L‘agriculture est confrontée à de multiples défis de nature économique, écologique et sociale. Une des solutions préconisées par la biodynamie consiste à encourager le développement de communautés, que ce soit dans le sol ou au sein des entreprises agricoles.
Les approches anthroposophiques sont mises en pratique et développées à l’échelle mondiale dans les secteurs économique, pédagogique, agricole et médical. Soixante-quinze auteurs montrent dans le recueil ‹ On the Earth We Want to Live › (éditions Springer Nature) que leur démarche contribue au développement durable.
Pour nous approvisionner en aliments sains et vitaux, il faut des sols fertiles dotés d‘un microbiome diversifié. L‘agriculture biodynamique stimule et rend possibles des systèmes alimentaires durables. Elle contribue ainsi à la cause défendue par la Journée mondiale de l‘alimentation du 16 octobre 2025 : ‹ Main dans la main pour une meilleure alimentation et un avenir meilleur ›.
L‘expansion des déserts à l‘échelle mondiale est un défi pour le climat terrestre, et donc pour la flore, la faune et l‘humanité. Des initiatives biodynamiques menées dans la région du Sahara montrent que même les déserts peuvent être transformés en milieux de vie.
Le recours à des préparations spéciales est un élément central de l‘agriculture biodynamique, mais on savait jusqu‘à présent, d‘un point de vue scientifique, peu de choses sur leur mode d‘action. Agronome à l‘université de Kassel, Allemagne, Jürgen Fritz présente l‘action des préparations biodynamiques dans ‹ Living Farms ›, revue de la section d‘agriculture du Goetheanum, Suisse.
Changement climatique, monocultures, érosion des sols : l‘agriculture est sous pression. Les guerres ravagent les champs et les armes empoisonnent la terre. Les sols fertiles disparaissent et les zones désertiques s‘étendent. Parallèlement, de nombreuses exploitations luttent pour survivre. La section d‘agriculture du Goetheanum soutient le développement d‘une agriculture durable.
Après six années de développement et d‘expérimentation, la section d‘agriculture du Goetheanum, Dornach (Suisse), a remis des modules d‘étude sur l‘agriculture biodynamique à l‘Université Heliopolis du Caire (Égypte), dans le cadre d‘un cursus d‘agronomie biologique.
Les petits paysans des cultures indigènes recherchent l‘harmonie avec la terre. Ils voient dans l‘agriculture biodynamique un moyen d‘associer leur tradition à l‘innovation et d‘unir à travers elle la Terre, l‘être humain et le cosmos.
L‘agriculture nourrit les êtres humains. À mesure que la population mondiale augmente, la proportion des agriculteurs diminue. Depuis cent ans, la biodynamie s‘efforce de fournir un cadre de travail utile et attractif et de proposer des solutions pour résoudre les défis actuels.
Si beaucoup connaissent la marque Demeter, on sait moins ce qu‘elle représente. ‹ Living Farms ›, nouveau magazine du département d‘agriculture du Goetheanum, illustre les principes sur lesquels repose la biodynamie et la manière dont elle est pratiquée dans le monde entier.
L‘agriculture nourrit les êtres humains. Elle prend soin de la terre et a un effet fondateur sur la culture, thèse que Rudi Bind et Ueli Hurter développent dans ‹ Biodynamisch! ›, ouvrage sur la ‹ naissance d‘un des courants fondateurs de l‘agriculture biologique ›.
Née en 1924, l‘agriculture biodynamique a cent ans. Elle est devenue la pionnière du mouvement écologique. Aujourd‘hui, son action en faveur de sols et d‘aliments sains a aussi un effet stimulant au plan social. Elle est mise en œuvre par des agriculteurs et agricultrices travaillant à petite échelle ainsi que dans de grands domaines biodynamiques.
L‘agriculture biodynamique produit des aliments d‘une grande qualité nutritionnelle. Des études montrent qu‘au-delà des facteurs subjectifs comme le goût, cette qualité est mesurable. La Section d‘agriculture du Goetheanum traite de la qualité biodynamique des aliments lors d’une rencontre en ligne.
L‘agriculteur Manfred Klett considère l‘agriculture comme une science des relations nourrie par l‘art. Les relations vivantes en agriculture sont la clé permettant de stimuler les êtres vivants qui y agissent. L‘agriculture devient ainsi une impulsion créatrice de culture.
Une agriculture sans pesticides est possible. En témoigne la pratique de l‘agriculture biodynamique : née il y a une centaine d‘années, elle s‘est ouverte à des cultures exigeantes comme les fruits, le coton, le vin, le café et les bananes.
Des aliments sains favorisent la bonne santé alors que la malnutrition peut en revanche entraîner des maladies telles que l‘obésité ou le diabète de type 2. Pour Jasmin Peschke, spécialiste en écothrophologie, la qualité de l’alimentation dépend de notre attitude envers le sol, les plantes et les animaux.
