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L‘eau: Gorges de Chälengraben, Hofstetten, Suisse (Photo: Sebastian Jüngel)
L‘eau: Gorges de Chälengraben, Hofstetten, Suisse (Photo: Sebastian Jüngel)

Communiqué de presse -

« Apprendre à comprendre l‘eau pour protéger la vie ! » >>> Thème de la Journée mondiale de l‘alimentation 2023 : L‘eau, c‘est la vie. L‘eau nous nourrit

Goetheanum, Dornach, Suisse, le 15 septembre 2023

L‘équilibre hydrique de la Terre est perturbé. Des phénomènes météorologiques extrêmes entraînent tantôt la sécheresse, tantôt des inondations. L‘eau elle-même n‘en est pas la cause, mais l‘expression de conditions générales dans lesquelles l‘être humain porte une grande responsabilité, souligne Jasmin Peschke, responsable du Département Nutrition du Goetheanum, à l‘occasion de la Journée mondiale de l‘alimentation.

« Nous ne pouvons attendre une vaste solution globale au problème de l‘eau, mais nous devrions nous attaquer à ses causes », déclare cette docteure en écotrophologie, convaincue que des choix alimentaires conscients peuvent grandement contribuer à résoudre la crise.

Le pouvoir d‘agir n‘est pas seulement l‘affaire des multinationales mais aussi de chaque consommateur et consommatrice : « En choisissant un aliment biologique ou biodynamique, je contribue à créer un environnement dans lequel les nappes phréatiques ne sont polluées ni par un excès de nitrates ni par des pesticides. Je soutiens en outre la gestion d‘un sol qui peut absorber et stocker l‘eau parce qu‘il a produit de l‘humus et qu‘il est couvert de végétation toute l‘année », explique l‘experte en nutrition. L‘eau étant un facteur important dans la production alimentaire, la qualité de cette dernière est donc également assurée.

« L‘amélioration de la qualité de l‘eau nous concerne tous », avertit Jasmin Peschke. Plus de 2,4 milliards de personnes souffrent en effet de pénurie d‘eau ou d‘eau contaminée. Les ressources mondiales en eau douce par personne ont en outre diminué de 20 pour cent au cours des dernières décennies. Le manque d‘eau perturbe certains processus physiologiques des êtres vivants : c‘est par exemple le cas du transport des nutriments et des déchets, de la régulation de la température et de l‘approvisionnement des cellules et des tissus.

« L‘eau en elle-même n‘est pas un danger, elle s‘adapte seulement aux conditions du moment. Apprendre à comprendre l‘eau permet de protéger la vie et de la rendre possible », explique Jasmin Peschke à l‘occasion de la Journée mondiale de l‘alimentation sur le thème : L‘eau, c‘est la vie. L‘eau nous nourrit.

(2164 caractères/SJ; traduction : Jean Pierre Ablard)

Personne contact Jasmin Peschke

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Le Goetheanum est le siège de l'École supérieure de science de l'esprit et de la Société anthroposophique du monde entier. L'École supérieure de science de l'esprit, avec ses onze sections, est active dans la recherche, le développement, l’enseignement et la mise en pratique de ses résultats et est soutenue dans ses travaux par la Société anthroposophique.

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